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SCULPTURE ET ECONOMIE CIRCULAIRE:

Dans une recherche de cohérence et un souci toujours présent de mon impact environnemental, je taille mes sculptures dans des blocs de marbre, granits et albâtres voués à la benne. Souvent ce sont d’anciennes pierres tombales, des pierres oubliées ou des blocs dits «de rebut». Cela demande bien sûr un savoir-faire très spécifique car ce sont des pierres qui ont souffert du temps, de chocs, des intempéries… mais c’est pour mois un choix tant étique que technique et esthétique. # REUSE-REDUCE-RECYCLE

Principales Expositions:
Bâle - Paris - Milan - Barcelone - Monaco - Rotterdam.

bien etrange sirene - 2022

marbre blanc de carrare et granit noir absolu (sculpture et socle taillés dans d'anciennes pierres tombales)
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Le processus d'écriture est toujours compliqué. Pourtant, pour moi il est indissociable de mon oeuvre. C'en est même une prémisse, car il viendra épurer l’émotion que je cherche à traduire.
Le discours est un peu différent cette fois-ci avec une œuvre en verticalité, un être plein à la fois de sensibilité et sensualité, de fragilité et force mêlées, les courbes tellement tendues qu’elles en semblent humides, émerge d’un socle destructuré. Le socle semble s’ouvrir, se déchirer en suivant les principes qui régissent la façon dont les sols se fissurent du fait de la sécheresse.
Et cette déchirure laisse émerger ma sirène, mi-femme, mi-pierre; et puis, cette absence de tête qui laisse imaginer comme une plante naissante. On dit qu’à partir du moment où une graine germe elle n'a que 48 heures pour survivre et devenir plante avant d'épuiser ses réserves internes. J’y vois une allégorie au dernier rapport du GIEC nous incitant à agir dans les 3 prochaines années.
Et puis, lentement le mouvement s’affirme, le torse s’allonge, le dos se cambre. Les formes s’épurent, s’étirent jusqu’à la déchirure… Dans un élan ultime, presque une supplique à celui qui regarde.

Dimension approx: L=200cm, l=145cm, H=80cm
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